2e journée

Aujourd’hui,  nous avons commencé les premières démarches après avoir assisté à la cérémonie dite du « faux départ ». Cette cérémonie, qui se déroule tous les vendredi matin,  commémore un hommage de l’ensemble des chefs traditionnels envers le roi, ou « Mogho Naba », afin de supplier ce dernier de ne pas partir en guerre.
Cette cérémonie est courte, 15mn, et on ne comprend pas tout. mais le protocole est précis et il ne s’ agit pas d’un spectacle folklorique mais bien d’une cérémonie officielle, comme le prouve d’ailleurs l’interdiction de filmer ou photographier.

Cette « mise en jambe » passée, nous sommes retournés … au logement pour un petit déjeuner bien mérité. Nous en avons profité pour contacter Nicolas Charbonneau, l’entrepreneur proposant du matériel solaire avec qui j’étais en contact.
Nous avons pu directement prendre rendez vous avec lui pour 14h30 aujourd’hui même, ce qui était idéal.

En attendant l’heure du rendez vous nous sommes retournés en ville pour, d’une part, acheter les contenants pour le beurre de karité et aller manger au restaurant « le verdoyant ».

Puis nous avons pris un taxi pour nous rendre à notre rendez vous. Et là, surprise pour salif: les locaux se situent non loin de chez lui!
La 2e surprise aura été que notre contact est… un jeune français, Nicolas Charbonneau, qui nous a fait bonne impression.  Nous avons malheureusement dû écourter notre discussion car nous avions rendez vous à l’université.  Mais il nous a donné quelques pistes de réflexion pour affiner notre projet, notamment pour ce qui concerne le soude sac, l’éclairage,… et les points a vérifier.
Nous essaierons de le recontacter plus tard.

Enfin nous avons rencontré Jacques Nanema, un professeur de l’Université de Ouagadougou donc le contact m’a été donné par le Docteur Laurent.
Cette personne coordonne le développement d’un master 2 inter-universitaire ouvert à tous les étudiants du Nord comme du Sud désireux de comprendre et valoriser les innovations mises en oeuvre en milieu rural.
Le coeur de ce projet consiste à rapprocher l’Université du monde réel, en incitant les étudiants suivant ce cursus hors norme à s’immerger pleinement dans la vie des populations rurales afin d’apprendre à leur contact.

Et Monsieur Nanema cherche des acteurs susceptibles d’accueillir et encadrer des étudiants et de leur suggérer des thèmes de mémoire de master.
Le projet Bamisa et tout ce qui s’y rapporte intéresse donc fortement Monsieur Nanema, et le projet actuel que nous portons, avec tous les enjeux croisés que nous traitons également (agro-écologie, voûte nubienne, …) serait un très bon thème de mémoire.
Malheureusement, nous n’avons pas la possibilité de prendre en charge une telle responsabilité… tout simplement parce que nous ne sommes pas au Burkina, mais en France !
M. Nanema nous a alors invité à venir présenter notre projet en détail aux étudiants dans le cadre d’un cours ou d’un atelier de travail sur la malnutrition.
Mais cela signifie revenir au Burkina Faso, à nos frais, au moins une semaine et … mi-novembre  !!! A défaut, nous pouvons cependant aussi lui transmettre une présentation sous forme de panneau, ou de dossier …

Nous avons cependant convenu de rester en contact par mail.

 

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