Participation à la 5ème Rencontre du groupe Nouvelle-Aquitaine Burkina Faso

Le 27 mars dernier, nous avons participé à la 5ème Rencontre du groupe Nouvelle-Aquitaine Burkina Faso, qui était placée sous le thème :  » L’inclusion sociale par le renforcement des capacités – focus sur la place des femmes dans la société burkinabé »

42 personnes représentant 28 structures ont participé à la journée.

Ce fut notamment l’occasion de découvrir le travail engagé par une association engagée dans le village de Tamporin, qui se situe à quelques kilomètres de Kinsi et qui porte un projet de coopérative de femmes qui font de la vannerie … vannerie que nous achetons par le biais de Salif, qui s’approvisionne auprès de cette coopérative !

Nous avons aussi eu l’occasion de découvrir d’autres projets, tout aussi intéressants les uns que les autres. Projets artistiques, économiques, …

Mais surtout, c’est Elisabeth Hofmann, du Laboratoire les Afriques dans le Monde (Université Bordeaux Montaigne, IATU/STC) et Genre en Action / IDAF qui nous a proposé dans son intervention un cadrage théorique sur les notions de genre et d’inclusion sociale. Elle a ciblé son intervention sur la situation actuelle au Burkina Faso et les effets que des projets de développement peuvent avoir sur la place des femmes. C’était vraiment très intéressant et très instructif.

La 2e Mission de l’association au Burkina Faso s’achève

Après un séjour de 12 jours passés à Ouagadougou, la Capitale du Burkina Faso, le séjour sur place de Tristan s’achève.

Nous publierons bientôt une synthèse des résultats de cette mission, mais vous pouvez d’ores et déjà retrouver la description complète et détaillée sur le blog que Tristan a alimenté tout au long de son séjour, qui s’est avéré plein d’émotions, de rencontres, de partage, et qui relance l’association sur toute sorte de projets en faveur des villageois, plus motivants et intéressants les uns que les autres.

Tristan revient par ailleurs les bagages pleins d’artisanat, mais aussi de spécialités culinaires locales, histoire de faire découvrir un peu l’Afrique à travers la cuisine à son retour en France : spécialités sucrées, salées, et même boissons, il y en aura pour tous les goûts !


Meilleurs vœux pour 2019 !

Bonjour,

Les membres du bureau de l’association Maaninré Tiiga vous présentent leurs meilleurs voeux pour cette nouvelle année.

Que celle-ci vous apporte bonheur, santé, joies familiales et réussites professionnelles !

En 2019 notre association continuera à développer ses actions, tant sur Bègles et la région bordelaise, avec des actions destinées à faire découvrir la culture africaine, qu’au Burkina Faso avec la mission sur place prévue au début du mois de février prochain.

Vous pouvez d’ailleurs suivre cette mission sur notre blog : http://amisdekinsi.org

Bonne année 2019 !

Le Seega

Jeu de stratégie par affrontement.

Ce jeu est originaire de l’Egypte ancienne, il daterait de l’époque où l’Egypte était sous domination romaine. Peut être est-ce un descendant de la Pettie qui était jouée en Grèce, il est toujours joué en Somalie.

Matériel nécessaire : Un plateau de 5×5 cases, avec une case centrale colorée, et 24 pions (12 de chaque couleur).

En début de partie le plateau de jeu est vide, les joueurs tirent au sort la couleur de leurs pions. Les joueurs placent à tour de rôle deux pièces sur le plateau (toutes les cases sont ainsi occupées) sauf sur la case centrale.

Capture des pions adverses :

Les pions se déplacent d’une case à la fois, verticalement ou horizontalement, ils peuvent accéder à n’importe quelle case libre, y compris la case centrale.

La prise des pions adverses s’effectue lorsqu’on parvient à encadrer un pion ennemi entre deux de ses propres pions. Celui-ci est alors retiré du jeu.

Le pion dont le mouvement a entraîné la prise d’un pion adverse, ou la prise simultanée de plusieurs pions adverses, peut effectuer sur le champ un nouveau mouvement.

Le pion occupant la case centrale est imprenable. Un pion peut se glisser entre deux pions ennemis sans courir aucun risque.

Tour à tour les joueurs déplacent un pion, dans le but d’en capturer à son adversaire, tout en essayant de protéger leurs propres pions. Lorsqu’un joueur est bloqué par son adversaire, celui-ci doit rejouer de manière à dégager le jeu.

La partie est terminée lorsqu’un joueur capture le dernier pion de son adversaire. Lorsque plus aucune prise n’est possible pour les deux joueurs, le joueur qui possède le plus de pions sur le plateau a gagné. Si les joueurs ont réussi à édifier une barrière (alignement de pions d’une même couleur traversant la totalité du plateau et empêchant l’adversaire de traverser), la partie cesse automatiquement, et le joueur qui a capturé le plus grand nombre de pions est déclaré gagnant.

voici la règle du Seega

Le Wali

Ce jeu de stratégie vient du Mali. Il symbolise, à lui tout seul, la dureté d’existence de ces populations, tant il est vrai, ici plus qu’ailleurs, que bien souvent le sort se plaît à défaire en un tour de main ce que l’homme s’est patiemment évertué à bâtir. Ce jeu est une véritable école de la vie.

Matériel nécessaire : Un damier 30 cases (6×5), chacun des joueurs disposant de 12 pions.

Règle du jeu :

En début de partie le damier est vide, les joueurs tirent au sort la couleur de leurs pions.

Le but du jeu est de capturer tous les pions de l’adversaire, en réalisant des alignements de 3 pions avec ses propres pièces.

Déroulement de la partie :

La pose : Chaque joueur, à tour de rôle, doit poser une de ses pièces sur une case vide, jusqu’à ce que la totalité des pièces soit placée.

Attention, un joueur ne peut pas poser plus de deux pièces alignées à la suite, sur une même ligne verticale ou horizontale.

Les déplacements : une fois que toutes les pièces ont été déposées, les déplacements ne peuvent être réalisés que vers une case libre. De droite à gauche, de gauche à droite, de haut en bas ou de bas en haut, mais jamais en diagonale. Chaque joueur, jouant à tour de rôle et ne pouvant se déplacer que d’une case à la fois, doit essayer de réaliser un alignement de 3 pièces, suivant une ligne verticale ou horizontale, jamais une diagonale.

La capture : Dès qu’un alignement est réalisé par un des joueurs, cela lui donne alors le droit de capturer une des pièces de son adversaire, qu’il peut choisir où il veut, et ainsi l’éliminer du damier. Cet alignement, s’il reste en l’état au tour suivant, ne donne pas droit à une nouvelle capture. Il doit pour cela être au préalable démonté et éventuellement reconstitué, pour permettre une nouvelle prise. Une figure qui se monte et démonte à répétition, s’appelle « Cheval simple ». Si une telle figure permet à chaque fois qu’elle se démonte, de plus, de remonter automatiquement un autre alignement, elle prend alors le nom de « cheval double ».

La partie est gagnée par celui qui arrive à capturer tous les pions de son adversaire.

voici la règle du wali