Compte tenu de la terrible situation sécuritaire et sanitaire que le Burkina connaît depuis 2011, situation qui s’aggrave de jour en jour, il nous est difficile de ne pas penser à nos amis.
Nous n’avons donc pas le cœur à faire la fête, Toutes nos pensées vont à toutes les victimes des actes terroristes quotidiens qui endeuillent chaque jour un peu plus ce magnifique pays.
Nos vœux, en ce début d’année, seront donc simples : que la paix revienne rapidement en Afrique de l’Ouest, et que les populations des pays impactés par les groupes terroristes retrouvent un minimum de sérénité.
Retrouvez-vous nous le samedi 16 novembre 2019 pour l’ouverture du Festival des Solidarités Angoulême. A l’invitation de la « Maison des peuples et de la paix » Nous animerons un atelier d’initiation et de découverte des jeux traditionnels africains à la MJC Louis Aragon, de 14h30 à 18h.
Salif est allé rendre visite aux villageois au début de la semaine, pour s’assurer que la saison des pluies 2019 permet une irrigation suffisante pour les cultures, et ainsi estimer si les récoltes à venir seront suffisantes.
Salif est allé discuter avec le doyen (au centre) et Daniel, le président du comité de gestion (à droite), pour prendre des nouvelles du village.
Et visiblement c’est le cas : les pluies ont été abondantes, sans pour
autant inonder les champs, les marigots se sont bien remplis, et les
cultures semblent bien vigoureuses, ce qui est un bon présage pour les
récoltes à venir.
les cultures de sorgho et maïs placées autour du marigot semblent bien pousser.
Nous avons pu financer le premier projet pour lequel nous avons été sollicité au cours de la mission : une plaque solaire, destinée à éclairer le bâtiment du moulin à mil.
En effet les femmes nous ont expliqué que le moulin bénéficie aussi bien au village de Kinsi qu’aux villages alentours. Nombreux sont donc ceux qui, tous les soirs, souhaitent faire moudre leurs grains.
Or la nuit, au Burkina Faso, tombe assez tôt (vers 18h heure locale) et faute d’éclairage l’activité de mouture des grains devait s’arrêter et être reportée au lendemain.
Désormais, l’installation de cette plaque photovoltaïque permet d’éclairer l’extérieur et l’intérieur du bâtiment du moulin, les femmes peuvent donc poursuivre l’utilisation du moulin même quand la nuit est tombée.
De plus, elles peuvent profiter de l’installation pour recharger leurs téléphones portables, ce qui leur fait gagner du temps et leur évite de devoir aller à Dapélogo, à une dizaine de kilomètres de Kinsi.
Le 27 mars dernier, nous avons participé à la 5ème Rencontre du groupe Nouvelle-Aquitaine Burkina Faso, qui était placée sous le thème : » L’inclusion sociale par le renforcement des capacités – focus sur la place des femmes dans la société burkinabé »
42 personnes représentant 28 structures ont participé à la journée.
Ce fut notamment l’occasion de découvrir le travail engagé par une association engagée dans le village de Tamporin, qui se situe à quelques kilomètres de Kinsi et qui porte un projet de coopérative de femmes qui font de la vannerie … vannerie que nous achetons par le biais de Salif, qui s’approvisionne auprès de cette coopérative !
Nous avons aussi eu l’occasion de découvrir d’autres projets, tout aussi intéressants les uns que les autres. Projets artistiques, économiques, …
Mais surtout, c’est Elisabeth Hofmann, du Laboratoire les Afriques dans le Monde (Université Bordeaux Montaigne, IATU/STC) et Genre en Action / IDAF qui nous a proposé dans son intervention un cadrage théorique sur les notions de genre et d’inclusion sociale. Elle a ciblé son intervention sur la situation actuelle au Burkina Faso et les effets que des projets de développement peuvent avoir sur la place des femmes. C’était vraiment très intéressant et très instructif.
Après un séjour de 12 jours passés à Ouagadougou, la Capitale du Burkina Faso, le séjour sur place de Tristan s’achève.
Nous publierons bientôt une synthèse des résultats de cette mission, mais vous pouvez d’ores et déjà retrouver la description complète et détaillée sur le blog que Tristan a alimenté tout au long de son séjour, qui s’est avéré plein d’émotions, de rencontres, de partage, et qui relance l’association sur toute sorte de projets en faveur des villageois, plus motivants et intéressants les uns que les autres.
Tristan revient par ailleurs les bagages pleins d’artisanat, mais aussi de spécialités culinaires locales, histoire de faire découvrir un peu l’Afrique à travers la cuisine à son retour en France : spécialités sucrées, salées, et même boissons, il y en aura pour tous les goûts !